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Aujourd’hui un sujet particulier, mais très important pour moi, je me livre à vous aujourd’hui et je ne le fais pour ainsi dire jamais, cette recette simple, qui est l’une de celle qui m’a ouvert les yeux sur la cuisine, l’homme qui je pense, m’a donné le goût et ma passion pour cette discipline, alias mon oncle Philippe RADENAC 
(il ne sait sans doute pas qu’il est le responsable de cette passion pour la cuisine, il va sans doute l’apprendre aujourd’hui, mais je pense que c’est important qu’il le sache, et je l’en remercie tellement infiniment 
)
Cette recette, très simple, presque bête, est celle, parmi d’autres qui m’a fait réaliser que l’on pouvais manger une cuisine qui a du goût, car dans ma famille on ne cuisinait absolument pas!)
Cette tartine de pain de campagne, sur laquelle on met une huile d’olive qui a du goût, on la frotte à l’ail, on y dépose des tranches fines de tomates, des filets d’anchois, on y saupoudre du parmesan et on y met des câpres, et là on hallucine quand on a 10 ans comme moi à l’époque, surtout quand on est habitué à des légumes en boite et une cuisine sans saveur 
Ce fût pour moi une révélation, une nouvelle fois mon oncle ce jour là amenait une dimension au repas, qui me permettait de voir que la cuisine pouvait avoir du goût, les fois suivantes il fit des moules au roquefort ou des gambas flambées au whisky, ou avait même ramené de l’andouille de Baye en Bretagne, ses soupes à l’oignon et j’en ai oublié….
Je ne le remercierai jamais assez pour ces expériences dans ma jeune enfance, cette ouverture sur la cuisine et ainsi de m’avoir transmis ce virus sur l’amour du goût et sur la cuisine, merci tonton 
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